Proches et parents (1990)

En 1976, l'Ined avait mené une enquête sur le « réseau familial » (IE0138). Il s'agissait alors de combler une lacune, celle de la connaissance de l'univers familial. En effet, on connaissait, grâce aux recensements, la composition des ménages, leur logement, leur catégorie socioprofessionnelle, leur lieu de travail, mais on ne disposait d'aucune information sur le groupe familial qui englobe, à côté des parents et de leurs enfants, les grands-parents, les petits-enfants, les frères et soeurs et la belle-famille. En 1990, il devenait nécessaire de réactualiser cette connaissance car, depuis lors, la famille avait été le lieu de changements importants. Avec la croissance des divorces et l'essor de formes auparavant marginales (cohabitation hors mariage, familles monoparentales ou recomposées), la famille était devenue plus complexe et ses limites plus floues. De surcroît, cette évolution constituait une invite à étendre l'investigation aux relations interpersonnelles extra-familiales, d'où le titre de la nouvelle enquête : « Proches et parents ». Les objectifs de cette enquête peuvent être résumés en 3 points : 1) Approfondir la connaissance de la famille étendue L'enquête « Proches et parents » visait à approfondir la connaissance des liens familiaux et amicaux. Des grands-parents aux petits-enfants, des oncles et tantes aux frères et soeurs des enquêtés et de leurs conjoints, les informations recueillies devaient permettre d'observer la diversité des familles à de multiples niveaux : dimension et composition de la parenté, extension dans l'espace physique et social. L'héritage des conduites familiales et professionnelles d'une génération à l'autre allait être étudiée grâce au « livret familial » qui énumère la parenté. 2) Explorer le réseau des affinités Cette parenté décrite par les individus était en général plus étendue que le groupe avec lequel ils nouaient des relations effectives. Le livret familial était donc précédé d'un questionnaire pour déterminer avec quels membres de sa famille l'enquêté était réellement en contact et échangeait des services et des aides. Par ailleurs, il pouvait avoir des amis avec lesquels une confiance et une entraide réciproque s'étaient développées. Cette partie du questionnaire plus généralement consacrée aux « proches » recensait quelques unes de leurs caractéristiques sociales et démographiques. On pouvait ainsi mieux distinguer une famille « légale » ou « biologique » et saisir comment les réseaux familiaux et amicaux s'interpénètraient ou même se substituaient l'un à l'autre. 3) Etudier les usages sociaux du réseau familial et amical Le réseau des relations amicales et familiales n'est pas un monde fermé sur lui même. L'un des objectifs de l'enquête était donc de préciser le rôle d'intermédiaire qu'il jouait entre l'individu et la société, plus particulièrement dans les domaines professionnel et résidentiel (le métier et le logement). C'est pourquoi la première partie du questionnaire explorait les relations d'entraide qui existaient au moment de l'enquête entre la personne interrogée et ses proches ou qui avaient pu se manifester à des moments déterminants de son existence comme le choix des études, la recherche d'un emploi ou l'achat d'un logement.

Non probabiliste : quota L'enquête portait sur un échantillon représentatif national de 2000 personnes de 18 ans ou plus. Les ménages enquêtés ont été tirés à partir du minitel et selon la méthode des quotas parmi les abonnés au téléphone dont le nom de famille commence par TRA. Si l'abonné ne vivait pas en couple, il était l'enquêté. S'il vivait en couple, l'enquêté était l'homme du couple si sur la fiche-adresse le numéro de questionnaire était impair, ou l'enquêté était la femme du couple si le numéro du questionnaire de la fiche-adresse était pair.Nonprobability.Quota

Entretien en face-à-face : papier et crayon (PAPI) L'enquêteur devait poser oralement toutes les questions, dans l'ordre, à la personne interrogée et remplir lui-même le questionnaire, sans que l'enquêté y ait accès. L'entretien comportait quelques questions « ouvertes », où aucune réponse n'était proposée. Dans ce cas, l'enquêteur devait noter le plus fidèlement possible la réponse de l'enquêté, en transcrivant les mots qu'il prononçait.Interview.FaceToFace.PAPI

Identifier
Source https://www.zotero.org/groups/1909419/publications_non_ined_sur_enquetes_ined/items/collectionKey/JZ7SVR6Q
Metadata Access https://datacatalogue.cessda.eu/oai-pmh/v0/oai?verb=GetRecord&metadataPrefix=oai_ddi25&identifier=46f65dc454a14f054ab550a3547c4a11a86517130c048a3181fb47ed717ca633
Provenance
Creator BONVALET Catherine; LE BRAS Hervé; MAISON Dominique; CHARLES Lionel
Publisher Institut national d'études démographiques (Ined)
Publication Year 2005
Funding Reference Institut national d'études démographiques
Rights Les fichiers diffusés dans le cadre de Quetelet-PROGEDO-Diffusion sont accessibles aux chercheurs français et étrangers, doctorants, post-doctorants, et étudiants de master à des fins de recherche, de production scientifique et dans certains cas d'enseignement. Toute utilisation commerciale est exclue. Les critères d'une finalité de recherche sont la production ou reproduction, dans un but de validation de connaissances nouvelles de portée générale. Les résultats sont publics et libres de diffusion.
OpenAccess true
Contact https://www.ined.fr/
Representation
Language French
Resource Type Données d'enquête
Discipline Social Sciences
Spatial Coverage France métropolitaine; France